Par akademiotoelektronik, 16/08/2022

Poutine envoie 20 navires de guerre et 1 000 paras à la frontière alors qu’il « complote une frappe sur Kiev »

La RUSSIE a déployé 20 navires de guerre et environ 1 000 parachutistes d’élite, craignant qu’ils ne soient utilisés pour une frappe éclair sur Kiev près de sa frontière avec l’Ukraine.

Vladimir Poutine a déjà massé 127 000 soldats à la frontière de son voisin au milieu des avertissements qu’une invasion russe pourrait déclencher la Troisième Guerre mondiale.

Poutine a renforcé son emprise sur le front de mer en déployant 20 navires de guerre dans la flotte de la mer Noire pour les ports de Crimée de Sébastopol et Novorossiysk pour la deuxième fois en trois jours.

Des sources suggèrent que leurs derniers jeux de guerre impliquaient des frégates, des navires de patrouille, des bateaux lance-missiles et des navires de débarquement, car les inquiétudes grandissent quant au fait qu’une offensive potentielle pourrait avoir lieu sur plusieurs fronts.

« Les équipages des navires effectueront un certain nombre d’exercices et de séances d’entraînement sur l’organisation des communications, les manœuvres en toute sécurité dans les zones à navigation intensive et l’organisation de la défense aérienne en mer », indique un communiqué de la flotte de la mer Noire.

Ailleurs, le Kremlin a renforcé ses forces à la frontière terrestre avec l’Ukraine avec le déploiement du 217th Guards Parachute Regiment de la 98th Airborne Division.

Le déploiement a été rapporté par des chercheurs russes indépendants connus sous le nom de Conflict Intelligence Team (CIT).

Poutine envoie 20 navires de guerre et 1 000 paras à la frontière alors qu’il « complote une frappe sur Kiev »

Ils ont pointé une vidéo montrant des véhicules de combat aéroportés BMD-4M recouverts de bâche et des véhicules blindés de transport de troupes aéroportés BTR-MDM.

« Il s’agit de la première vidéo confirmée de parachutistes se rapprochant de la frontière avec l’Ukraine », a déclaré l’équipe.

« Dans toute attaque à grande échelle sur le territoire de l’Ukraine, les forces aéroportées devraient jouer un rôle décisif. »

Le CIT a depuis fait référence à des rapports selon lesquels une tactique russe pourrait être une avancée rapide sur l’Ukraine, avec la possible installation d’un gouvernement fantoche pro-Kremlin.

« Nous considérons une offensive du territoire de la Biélorussie et/ou de la région de Briansk en direction de la capitale ukrainienne comme au moins l’un des scénarios possibles d’actions russes en Ukraine. »

La Russie a organisé des exercices avec ses lourds transporteurs de missiles balistiques nucléaires intercontinentaux Yars dans la région d’Ivanovo, dans le cadre d’exercices de ses forces de missiles stratégiques.

Ailleurs, dans la région de Rostov, frontalière de l’Ukraine, la 150e division d’infanterie mécanisée a organisé des «exercices de préparation au combat» impliquant plus de 1 000 soldats.

Cela survient alors que Boris Johnson a mis en garde contre les plans russes d’une « guerre éclair » qui pourrait éliminer Kiev alors que ses troupes sont déjà en Ukraine.

Le Premier ministre s’est engagé à ce que les troupes britanniques rejoignent les forces de l’OTAN en Europe pour aider à défendre l’Ukraine si la Russie ose l’envahir.

D’autres membres de l’alliance – dont le Danemark, l’Espagne, la Bulgarie et les Pays-Bas – envoient davantage d’avions de chasse et de navires de guerre en Europe de l’Est pour renforcer les défenses de la région.

Les États-Unis ont également mis 8 500 soldats en état d’alerte pour qu’ils se déploient à bref délai, ce qui, selon la Russie, lui a causé « une grande inquiétude ».

COUP DE FOUDRE

Isabel Sawkins, chercheuse à la Henry Jackson Society, pense que tout conflit potentiel en Europe de l’Est ne se limiterait pas à ses frontières.

Elle a déclaré au Sun: « La crise a le potentiel d’étendre ses tentacules aux quatre coins du globe. »

Les analystes disent que Poutine est maintenant presque certain de lancer une grève limitée dans les dix prochains jours – qui pourrait inclure une attaque contre les trois millions d’habitants de la capitale ukrainienne.

L’homme fort du Kremlin dispose de 127 000 soldats, de chars, d’artillerie et de batteries de missiles, ainsi que d’avions de guerre et de drones qui sonnent la frontière avec son voisin pro-occidental après l’échec des pourparlers de paix.

Il est également prêt à envoyer ses « jouets de guerre » préférés au combat en Ukraine, notamment des chars robots, des drones furtifs kamikazes et des chiens parachutistes.

MASSE DES TROUPES

Il espère qu’une victoire éclair le ramènera chez lui après avoir été poursuivi par une économie en berne et les malheurs de Covid.

Des sources militaires affirment que 30 autres trains de troupes ont afflué dans le voisin pro-Poutine de l’Ukraine, la Biélorussie, ces derniers jours – et 200 autres pourraient suivre.

Cette décision – prétendument destinée à des « exercices militaires » en Biélorussie – a déclenché l’alarme à Kiev, à seulement 100 miles de la frontière biélorusse.

Le conflit pourrait voir la première utilisation au combat de chars télécommandés et les tout premiers combats aériens entre drones sans pilote.

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