Par akademiotoelektronik, 21/12/2022

Kalya met l’IA au service des praticiens sur les thérapies non médicamenteuses

Les planètes s'alignent. Chez les patients comme chez les médecins, l'intérêt pour les thérapies non médicamenteuses est croissant. Et la technologie développée par la startup héraultaise Kalya (Saint-Clément-de-Rivière, près de Montpellier), qui est désormais accessible aux praticiens, tombe à point nommé.

Les thérapies non médicamenteuses, qui peuvent être psychologiques, physiques, nutritionnelles ou numériques, viennent en complément des traitements médicamenteux et/ou chirurgicaux, dans l'objectif d'améliorer la qualité de vie et le bien-être des patients.

Tampon scientifique

Cet outil ? Une première plate-forme numérique baptisée Kalya Research et lancée il y a presque deux ans (en juin 2020), dont l'objectif est d'analyser la littérature scientifique mondiale sur les thérapies non médicamenteuses pour en évaluer les bénéfices et les risques, et fournir aux chercheurs de l'information scientifique exploitable sur ce sujet. Une façon d'apporter une sorte de tampon scientifique à ces techniques de soins fondées sur des preuves scientifiques, qui peuvent s'avérer de précieux compléments de la médecine conventionnelle, avec des bénéfices mesurables pour des pathologies précises.

Kalya Research, c'était, selon Jean-Marc Durand, la première brique de cet outil technologique dont l'algorithme, dopé à l'intelligence artificielle, collecte, sélectionne et analyse les millions d'études scientifiques mondiales publiées dans le champ des thérapies non médicamenteuses et pour différentes problématiques de santé (à ce jour, une trentaine analysée par Kalya).

Le "Vidal des thérapies non médicamenteuses"

Kalya met l’IA au service des praticiens sur les thérapies non médicamenteuses

Mais cette plateforme a aussi vocation à être un outil d'aide à la décision à destination des praticiens. C'est la 2e étape que la startup avait inscrite sur sa trajectoire, et qu'elle franchit aujourd'hui en lançant officiellement Kalya Pro.

Avec Kalya Pro, Kalya cible tous les praticiens mais surtout les plus intéressés par les thérapies non médicamenteuses, et donc par la solution, à savoir les médecins généralistes, les naturopathes et les pharmaciens.

Aussi testée aux États-Unis

Kalya Pro est officiellement lancé en France, mais ses ambitions sont internationales, et Kalya va aussi tester une version aux États-Unis depuis son antenne à Seattle. Le modèle économique s'appuie sur un principe d'abonnement, comme pour Kalya Research, au prix 12 euros par mois la première années (24 euros ensuite).

Pour l'heure, la startup, qui emploie douze personnes, n'a pas atteint son niveau de rentabilité et continue d'avancer grâce à des levées de fonds pour accompagner sa R&D, réalisées auprès de business-angels.

Jean-Marc Durand confirme travailler sur la 3e brique du projet, celle qui rendrait accessible une plateforme à destination du grand public : « Ça ne peut être le même outil que pour les praticiens, donc cela nécessitera de l'adapter, une réflexion est en cours ».

Cécile Chaigneau

4 mn

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