Par akademiotoelektronik, 19/01/2023

YouTube adopte une solution radicale pour lutter contre le harcèlement

Sur Internet, et plus particulièrement sur les réseaux sociaux, les likes ont été créés dans un seul et unique but : partager son soutien à d’autres internautes. Ce petit shot de dopamine permet d’obtenir la reconnaissance de ses pairs sur les plateformes et de pousser les créateurs à mettre leurs idées au service d’une communauté. Sur YouTube, ils se sont rapidement imposés comme un indicateur de popularité, et permettent à l’algorithme de déterminer quelles sont les vidéos qui sont les plus susceptibles de plaire aux utilisateurs.

Si ce procédé a fait ses preuves, son versant plus négatif est destiné à disparaître. En effet, YouTube a annoncé ce mercredi 10 novembre l’arrêt définitif des compteurs de dislike, ces petits pouces vers le bas qui rendent fous les créateurs de contenus. Le bouton reste mais le compteur ne sera plus visible que par le créateur de la vidéo concernée. Dans un communiqué, la firme explique avoir réalisé un test sur certains utilisateurs en supprimant le compteur de “Je n’aime pas”. Le but était de découvrir si son absence impactait le nombre de dislikes sur une vidéo.

Éviter le harcèlement de masse

YouTube adopte une solution radicale pour lutter contre le harcèlement

L’objectif de YouTube est clair : lutter contre les campagnes de harcèlement qui sont menées contre certains créateurs. “Avec cette approche, nous avons constaté une diminution du nombre d’utilisateurs qui cliquaient sur ‘Je n’aime pas’ dans le simple but d’attaquer des vidéastes.”

Si la mise en place de ce nouveau système sera progressive, YouTube ne compte visiblement pas revenir en arrière. La filiale de Google a d’ailleurs été très claire à ce sujet.

La plateforme rappelle néanmoins que ces informations seront accessibles à tous les créateurs via le YouTube Studio.Ils pourront retrouver le nombre de pouces vers le bas qui ont été attribués à chaque vidéo au milieu de leurs statistiques, et ainsi prendre en compte l’avis de leur communauté.

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