Podle akademiotoelektronik, 19/03/2023

Test de Hell is Other Demons : L'enfer est pavé de bullets

Le test du jeu Hell is Other Demons, édité par Kongregate et développé par Cuddle Monster Games,a été réalisé sur PC.

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Hell is Other Demons

Si vous pensiez que l’enfer était une sorte d’étuve où se lamentent les âmes tourmentées jusqu’à la fin des temps, détrompez-vous ! L’enfer, j'en reviens. Après l'avoir visité de fond en comble dans Hell is Other Demons, un jeu édité par Kongregate et développé par Cuddle Monster Games. Eh bien l’enfer, c’est hyper classe, vous devriez y penser pour les grandes vacances ! Nerveux, dense et les enceintes crachent une musique qui déchire ! Vous ne me croyez pas ? Venez, je vous fais la visite avec le test de Hell is Other Demons., disponible sur PC, Mac et Nintendo Swith.

L'histoire de Hell is Other Demons

L’histoire, c’est chiant. Passons tout de suite à l’action !

Game System

18/20

Il faut distinguer le retrogaming, qui est l’art de reproduire des jeux tels qu’ils étaient autrefois, et les jeux qui s’ancrent culturellement dans le passé. C’est la même différence entre Stranger Things qui nous plonge dans une ambiance un peu fantasmée des années 80 et The Artist qui tente de reproduire en tout point les films d’antan (au moins dans sa première partie)Je dois vous faire une confidence, si je suis fan du retrogaming par bien des aspects, c’est très rare que je ressorte mes vieux jeux / vieilles consoles. Tout simplement parce qu’aujourd’hui on fait bien mieux ! The Messenger, Shovel Knight, Door Kicker Action Squad... Autant de jeux qui techniquement auraient pu sortir il y a quelques décennies, mais ce n’est qu’avec le recul et le développement de nos compétences en game et level design que ces jeux sortent sans les problèmes inhérents au retrogaming (difficulté mal dosée, inertie des personnages, répétitivités, etc.).Pourquoi je vous dis cela ? Pour que ceux qui seraient rebutés par l’aspect old school du jeu ne s’y trompent pas : nous sommes bien dans un jeu typé retro, mais fondamentalement moderne dans ses mécaniques de jeux.Hell is Other Demons est un mélange entre un manic Shooter - ces jeux où l’écran se couvre de bullets de toutes les couleurs genre Dodonpachi – et un jeu de plateforme, assez proche d’un TowerFall Ascension si vous l’avez testé.

Deux modes de jeux s’offrent à nous, Arcade qui enchaîne les parties et le mode histoire (qui n’a d’histoire que le nom… ne cherchez pas trop de scénar ici). En mode histoire, vous allez devoir détruire les boss pour reconstituer une porte dimensionnelle et vous enfoncer un peu plus dans les entrailles infernales du jeu.Au niveau de la maniabilité, c’est extrêmement simple, et un tuto très bien fait de quelques minutes, vous montrera rapidement l’intégralité de la palette de mouvements. C'est-à-dire :tirer, sauter, double sauter, planer, dasher, foncer vers le sol quand vous êtes en l’air, déclencher votre super.Mais comme vous êtes sans doute de fins connaisseurs vous aurez vite compris que cette simplicité apparente est au profit de la nervosité de l’action ! Les touches s’assimilent très vite, et répondent au quart de tour. En 10 minutes, vous ne ferez plus qu’un avec votre pad, et votre avatar, prêt à en découdre avec des hordes de monstres.Et bon sang, des monstres vous allez en bouffer, vous allez les renvoyer d’où qu’ils viennent par grappes de 60.

Test de Hell is Other Demons : L'enfer est pavé de bullets

Chaque level se compose d’un niveau très simple, la largeur de l’écran et parfois un peu plus verticalement, et des ennemis qui pop par vagues. Arrivez au bout des vagues sans mourir et c’est le « GG ». Sinon, c’est le « recommence et applique-toi bon sang ».La courbe de difficulté va crescendo. Très accessibles au départ, les ennemis se font vite nombreux, et votre énergie va fondre aussi vite qu’un glaçon dans le chaudron bouillonnant de Lucifer himself.

Mais pas de panique, car s’il n’y a pas d’XP, il y a des boutiques avec de nouvelles armes, de nouveaux supers, et pleins de compétences. Et il est réjouissant de voir autant de variété, il y a en a pour tous les styles, avec du choix qui pourra s’adapter en fonction du niveau que vous allez affronter (est-il très haut ? Prenez un bonus de saut. Y a-t-il des ennemis qui viennent au corps-à-corps ? Prenez un bonus de dash).De fait la difficulté est relevé mais pas totalement cramé comme dans certains manic shooter genre Dodonpachi (oui, je sais, je n'ai pas des milliards de noms de manic shooter en tête…) où c’est un exploit de péter un boss. Ici les épreuves sont accessibles, mais faut pas le prendre à la légère !Dans Hell is Other Demons, les ennemis sont variés, et les levels également ! Ce qui n’est pas si fréquent dans ce genre de jeu où l’écran est l’intégralité (ou presque) du level. Car chaque stage aura ses propres pièges, ses propres zones de danger. Cela sera votre deuxième ennemi, et il ne manquera pas de se rappeler à vous si vous le négligez, car autant que les ennemis l’environnement est hostile.Bon, pour l’instant c’est un sans-faute. Mais quid des boss ? Souvent le maillon faible des jeux du style. Ici, ils sont justes excellents !! Des patterns intéressants, ils sont variés, ils sauront renouveler le gameplay avec efficacité !Et cerise sur le gâteau, l’esthétique du jeu est mirifique !!!

Graphisme

18/20

Alors oui bien sûr le style graphique de Hell is Other Demons très tranché ne plaira pas à tout le monde. Mais perso, je le trouve juste magnifique !Ici, l’hommage est aux machines Atari et autres Amiga qui ne pouvaient afficher qu’un nombre limité de couleurs. Avec 6 couleurs seulement, des gros pixels et le talent du studio Cuddle Monster Games ont fait des miracles ! C’est cela l’hommage aux années 80, c’est faire mieux avec autant !Il arrive, avec si peu de couleur, à rendre l’action jamais confuse, le design des monstres est si ingénieux qu’on sait tout de suite le genre d’ennemis qu’on affronte.De plus, chaque boss possède son propre environnement.Et comment ne pas souligner les gueules monstrueusement cool et démoniaques des boss et des vendeurs ! Quelle claque !!Chaque arme, chaque compétence à son effet visuel, on ressent vraiment l’impact des tirs, des coups, le blast des explosions, le jeu est fluide en tout temps…Bref, c’est un sans-faute, avec une prise de risque de ce niveau, ce n’était pas gagné !!

Bande son

19/20

Si vous êtes totalement hermétique à la synthéwave passez votre chemin. Mais, pour tous ceux qui ont du goût, vos oreilles vont frémir de jouissance ! Une bande-son absolument géniale, qui colle parfaitement à l’ambiance moderne et teintée des années 80. C’est Rémi Gallego, du groupe The Algorithm, qui est aux manettes. Eh oui ! Un français pour un jeu Suédois ! Cocorico. Rappelons que c’est déjà la France qui a fait naître Carpenter Brut et Perturbator… Ça redonne foi dans nos talents (et oui, c’est bien chez nous que sont nés Lara Fabian ou autres M. Pokora).Et les bruitages ne sont pas en reste, car c’est Magnus Pålsson, déjà derrière l’audio du génial VVVVVV.Ce n’est pas un concentré de génialité tout ça ?? (oui, la génialité existe, tu peux vérifier dans ton dictionnaire).

Mon avis concernant Hell is Other Demons sur PC

18/20

Bien peu de reproches pour ce jeu qui transpire la maîtrise d’un bout à l’autre. Pour l’apprécier, il ne faut pas être allergique aux années 80, mais attention, il ne s’agit pas d’un jeu rétro, mais d’un jeu moderne aux airs rétro ! S’y frotter, c’est l’adopter !

En résumé

Les points forts de Hell is Other Demons

Les points faibles de Hell is Other Demons

Bande annonce de Hell is Other Demons

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