Podle akademiotoelektronik, 31/01/2022

Petit Bulletin GRENOBLE - Infos Grenoble : Polémique - Fresque "Bad religion ?" : la Région coupe les vivres du Street Art Fest de Grenoble - article publié par Valentine Autruffe

Polémique | Les remous autour de la fresque de Goin n'en finissent pas et aujourd'hui, c'est la Région AURA qui s'en mêle en annonçant suspendre sa subvention au Street Art Fest de Grenoble.

Valentine Autruffe | Vendredi 28janvier 2022

Photo : Andrea Berlese @Street Art Fest Grenoble


L'œuvre de Goin, visible depuis des mois sur un mur de la rue Hébert, à Grenoble, a déjà fait couler beaucoup d'encre. Elle représente une femme arborant un voile rayé de bleu, sur lequel est épinglée l'étoile jaune, barrée du mot : "muslim". Critiqué de toute part, notamment par des élus locaux et le Crif, le dessin a été barbouillé de noir jeudi 27 janvier. La référence à la Shoah, assumée par l'artiste dont l'objectif est justement de heurter, a provoqué une levée de bouclier ; et ce vendredi la Région a annoncé, dans un communiqué, suspendre la subvention du Street Art Fest (bien que la fresque n'ait pas été réalisée dans ce cadre). Soit 18.000€ de moins pour l'événement prévu fin mai-début juin.

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Street-art | Les street-artistes seraient flattés que la ville de Grenoble ait décidé de conserver leur fresque de 2015 représentant un lion. La mairie n'a pas été en mesure de nous répondre à ce sujet, laissant en suspens la rumeur d'une récupération partielle de ce graff.

Eloïse Bonnan | Mardi 19octobre 2021

Au niveau de l’esplanade Andry-Farcy, les démolitions vont bon train. Au beau milieu de cette friche où nombre d’engins bodybuildés ont défilé, un seul pan de mur subsiste d’un bâtiment éventré. Il semblerait que le lion graffé sur ce mur, d’une profondeur multicolore avec une dominante de bleu aigue-marine, tienne encore. Mais pour combien de temps ?Le Lion a son histoire. Depuis près de 6 ans l’œuvre de Srek, Greg et Killah-One, réalisée pour la première édition du Grenoble Street Art Fest, trouvait une place dans la cité grenobloise. Sur un sol dynamisé, il n’y a pas si longtemps encore, par la vie associative culturelle et artistique en place. L’importante pépinière associative Cap Berriat a notamment résidé rue Georges-Jacquet pendant plus d’une décennie, avant sa mutation rue Boucher de Perthes.À ce jour, les pelleteuses se sont retirées sans avoir porté préjudice au lion. Faut-il en déduire que la ville de Grenoble n’a pas statué sur l’avenir de la fresque ? Il se dit qu’une r

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ARTS | Pour les Grenoblois, l’arrivée des beaux jours s’accompagne du traditionnel Street Art Fest Grenoble-Alpes dont l’équipe organisatrice semble avoir préféré (...)

Benjamin Bardinet | Vendredi 11juin 2021

Pour les Grenoblois, l’arrivée des beaux jours s’accompagne du traditionnel Street Art Fest Grenoble-Alpes dont l’équipe organisatrice semble avoir préféré l’acronyme plus digeste de SAFGA. Comme chaque année donc, de nouvelles fresques sont réalisées (35 sont prévues pour 2021), ce qui, selon les organisateurs, pourrait amener à près de 400 le nombre d’interventions sur les murs de la métropole à l’horizon 2027. Mis à part les fresques réalisées par des nouvelles venues (Lula Goce, Boye) ou des habitués du festival (Juin ou Augustine Kofie), on vous invite à être attentif au volet moins institutionnel de la programmation qui, on l’espère, renouera avec la spontanéité et la dimension "poil à gratter" du street art.Du côté des expositions, on sera curieux d’aller découvrir à la Maison des associations du Pont de Claix un accrochage dévoilant les travaux préalables, ébauches et esquisses nécessaires à l’élaboration des fresques, ou encore à Sassenage, la collection constituée par BernArt qui, dans la tradition de l’art postal, a demandé à différents artistes de street art d’investir le support désormais désuet d’une enveloppe postale. Enfin, à Fontaine, au Vog, Seth exp

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ECRANS | ★★☆☆☆ De Raphaël Jacoulot (Fr., 1h48) avec Jalil Lespert, Louise Bourgoin, Mélanie Doutey…

Vincent Raymond | Mercredi 7octobre 2020

À la tête de la scierie jurassienne familiale, François et Noémie luttent chaque jour pour leur entreprise comme pour leur couple, infécond. Mais voilà que François entame une liaison clandestine avec Patricia, une cliente par ailleurs mariée. Celle-ci va tomber enceinte…Le drame passionné en gestation, aux accents ruraux (et musicaux) de La Femme d’à côté,est hélas rattrapé par une triste prévisibilité lorsqu’à la trame sentimentale s’ajoutent des enjeux plus terre à terre. Le personnage de François ressemble alors à une foultitude de protagonistes masculins vus ici ou là ces dernières années, embringués dans des histoires vaguement similaires (entreprise à sauver avec patriarche emmerdeur dans le terroir/couple en déroute/histoire de fesses) ; à croire que cette situation tient du lieu commun et que Jalil Lespert se substitue ici à Guillaume Canet ou Gilles Lelouche en chemise à carreaux. Restent les paysages du Jura filmés par drone…

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Festival | Depuis 2015, le Grenoble Street Art Fest, devenu du fait de son expansion le Street Art Fest Grenoble Alpes, modifie l’ADN de l’agglomération en demandant à des artistes de réaliser des fresques ici et là. Et promeut pendant un mois le street art sous toutes ses formes. Quel est le programme de cette cinquième édition organisée jusqu’au 30 juin ? Réponses en compagnie de Jérôme Catz, fondateur dudit festival. Par Aurélien Martinez et Damien Grimbert

La rédaction | Mardi 4juin 2019

Une tête d’affiche« C’est comme une sorte d’aboutissement car c’est un artiste que je suis depuis très longtemps. » Cette année, Jérôme Catz a vu grand, très grand, en s’offrant les services d’un des artistes de street art les plus demandés aujourd’hui dans le monde : Obey. « Non, il ne faut pas dire Obey mais Shepard Fairey ! L’idée est que les gens comprennent que derrière Obey, qui est une campagne de communication qui vise à éduquer le grand public autour de la mainmise des pouvoirs politiques, commerciaux et financiers sur l’image dans l’espace public, il y a un artiste. Et cet artiste s’appelle Shepard Fairey. Il mérite bien plus que d’être résumé à la marque Obey, même si c’est clairement un slogan qui le caractérise. »Un nom qui claque (on lui doit notamment la célèbre image de Barack Obama en rouge et bleu intitulée Hope) mais pas seulement. « Pour l’idée que j’ai d’un festival de street art et ce que j’essaie de porter sur ce territo

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Festival | Le Street Art Fest Grenoble-Alpes s'ouvrira vendredi 31 mai au Jardin de Ville avec trois jours de films. On vous en dit plus.

Aurélien Martinez | Lundi 27mai 2019

« Montrer ce qu’il se fait de mieux en matière de films sur la discipline », tel est le but du Street Art Movie Fest, événement de trois jours qui ouvrira le Street Art Fest Grenoble-Alpes (dont on parlera plus en détails la semaine prochaine). Le montrer donc, et gratuitement et en plein air (au Jardin de Ville). « Si on veut coller à l’idée du street art, c’est évidemment plus sympa de faire ça en extérieur, surtout à cette époque de l’année » poursuit Jérôme Catz, directeur du centre d’art Spacejunk et dudit festival de street art.Au programme de cette troisième édition (mais deuxième en extérieur, la première ayant eu lieu au cinéma le Club), « quatre longs-métrages, une quinzaine de courts-métrages et films d’animation ; suivis de formats moins académiques tels que les timelapses et les gifs animés » détaille le programme. Avec des films venus de France et de l’étranger – « on a fait un énorme boulot de traduction et de sous-titrage » assure Jérôme Catz.Notons notamment, côté longs, Obey Giant cons

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C'était 2018... | Avec un festival qui s'impose et un centre d'art qui change.

La rédaction | Mardi 18décembre 2018

Le PB d’or du festival qui a su s’imposer : le Grenoble Street Art FestEn quelques années (depuis 2015 pour être précis), Grenoble et son agglo ont été profondément changé grâce au Grenoble Street Art Fest organisé par le centre d’art Spacejunk et son boss Jérome Catz. Ici, il n’est pas question de faire dans la demi-mesure : le street art est là pour être vu, avec notamment des fresques réalisées sur des murs gigantesques par des pointures du monde du street art.On est là sur de l’art grand public et grand spectacle (et ça fonctionne, certaines œuvres étant sublimes) fait pour attirer pas mal de curieux – dont la presse nationale qui, édition après édition, suit l’événement de plus en plus près. Pari réussi donc pour une aventure sur laquelle, à la base, et avec l’esprit bougon qui peut nous caractériser parfois (et vas-y que je t’institutionnalise une forme d’art à la base contestataire), on n’aurait pas

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ESCAPADES | « Au bout de chaque rue, une fresque » aurait pu écrire Stendhal s'il arpentait aujourd'hui l’agglomération grenobloise. La preuve avec cet article illustré.

Alice Colmart | Jeudi 5juillet 2018

Grâce au Grenoble Street Art Fest dont la quatrième édition vient de se terminer (elle a eu lieu tout le mois de juin), quelque 130 fresques habillent les murs de Grenoble, Fontaine, Pont-de-Claix et Saint-Martin-d’Hères, faisant ainsi la réputation du territoire en matière d’art urbain – la presse nationale s’en donne d’ailleurs à cœur joie chaque année. Difficile donc pour Jérome Catz,directeur de l’événement et du centre d’art Spacejunk, de choisir les plus emblématiques.« Sans émettre de classification », il a fini par sélectionner avec nous quinze œuvres. On a alors suivi un parcours nous menant sur les pas de l’incontournable street artist grenoblois Snek, du Toulousain Veks Van Hillik qui puise son inspiration dans la nature ou encore de références internationales comme l’Américain Augustine Kofie, père fondateur du graffuturisme, et le Londonien Anthony Lister, connu pour ses œuvres faussement négligées.

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Exposition | Spacejunk accueille une nouvelle fois en ses murs des œuvres du fameux street artist anonyme. Efficace.

Benjamin Bardinet | Lundi 11juin 2018

Actif depuis une bonne vingtaine d'années, le street artist Goin s'attaque aux aberrations du Grand Méchant Capital à coups d'interventions graphiques bien senties dans l'espace public. À l'occasion du Grenoble Street Art Fest, Spacejunk nous invite une nouvelle fois à découvrir les "versions expo" de ses œuvres dont la dimension militante illustre à merveille le proverbe "un bon croquis vaut mieux qu'un long discours".Redoutable, l'art de Goin consiste à détourner les signes qui envahissent notre quotidien en les accolant aux icônes de notre temps pour produire des images qui interpellent le spectateur-citoyen. On croise ainsi une allégorie de la République tabassée par des CRS sur les boucliers desquels est inscrit 49.3 ; un terroriste s'enfilant un Coca rebaptisé ISIS (acronyme anglais de l’Ét

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Festival | Quatrième édition déjà pour le Grenoble Street Art Fest, que son boss Jérôme Catz (le fondateur du centre d’art Spacejunk) présente comme le plus grand d’Europe sur le sujet – rien que ça, oui. Avec toujours l’idée de faire de la ville un musée à ciel ouvert – une carte des œuvres réalisées (plus de 80) lors des trois premières éditions vient d’ailleurs d’être éditée en partenariat avec l’Office du tourisme. Et sinon, que verra-t-on à Grenoble et dans l’agglo entre le 1er juin et le 1er juillet ? Réponses.

Aurélien Martinez | Mardi 29mai 2018

Des fresquesForcément, pendant un festival dédié au street art, des œuvres sont dévoilées, augmentant ainsi le patrimoine légué par les précédentes éditions (84 murs pérennes ont été investis depuis 2015 assure le festival). De nouvelles fresques seront réalisées tout le mois de juin par différents artistes, et notamment des grosses stars comme le Polonais Sainer et son muralisme XXL, le Portugais Pantónio ou encore le Français Veks Van Hillik – à qui l’on doit des œuvres déjà remarquées à Grenoble, dont le fameux renard à Chavant.Niveau chiffres, les artistes s’attaqueront cette année à 18 murs monumentaux, 13 de taille moyenne et 7 petits, dans plusieurs quartiers grenoblois (Championnet, centre-ville, Berriat, Île Verte, Villeneuve…) et 3 autres villes de l’agglo (Fontaine, Saint-Martin-d’Hères et Pont-de-Claix – l’ambition métropolitaine est clairement

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GUIDE URBAIN | Le printemps et ses (potentiels) beaux jours sont là. Voici donc un agenda d’événements urbains à vivre en mai et juin. Suivez-nous.

La rédaction | Mercredi 9mai 2018

Du vélo en veux-tu en voilàDu 14 mai au 10 juin, le vélo sera à l’honneur dans l’agglo grenobloise, au passage de plus en plus vélo-compatible. « Chaque année, Faites du vélo propose durant plus d'un mois une programmation multiple allant de la simple balade en ville à la compétition de sports extrêmes en passant par un escape game géant ou encore une randonnée vélo-botanique. » Notons aussi l’événement Vélopolis qui aura lieu les 19 et 20 mai à l’Anneau de vitesse du parc Paul-Mistral et qui promet d’en mettre plein la vue. Programme complet de la manifestation sur www.faitesduvelo.com.De la musique sur un parkingVendredi 18 et samedi 19 mai, c’est à l’Esplanade de Grenoble que ça se passera, avec le retour du festival Magic Bus. Côté prog, on sera sur des gros noms comme Puppetmastaz, Sergent Garcia ou encore Kumbia Boruka. Et côté ambiance, ce sera comme chaque année : sympathique !

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ECRANS | de Bruno Chiche (Fr., 1h25) avec Louise Bourgoin, Stéphane De Groodt, Pierre-François Martin-Laval…

Vincent Raymond | Lundi 18septembre 2017

Amants, Pierre (Stéphane De Groodt) et Pénélope (Louise Bourgoin) sont mariés chacun de leur côté. Enfin, pas encore Pénélope, qui va épouser Éric, l’ami et collègue de Pierre. Ce dernier le prend mal mais obtient un ultime rendez-vous, à l’issue duquel, tada !, chacun se retrouve dans le corps de l’autre. Définitivement.De Blake Edwards à Audrey Dana, la liste des réalisat·eurs·rices désireux de tâter du "body swap" ne cesse s’allonger. En général, c’est pour le plaisir de se frotter à un ressort comique bien particulier : faire en sorte que la dame découvre (puis joue avec) ses bijoux de famille masculins – et réciproquement. Une fois qu’on a réglé la chose, comment occuper

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ARTS | Du mercredi 7 au dimanche 25 juin, on a rendez-vous à Grenoble et dans l'agglo pour la troisième édition du festival qui monte, qui monte...

Aurélien Martinez | Mardi 30mai 2017

Douze jours en 2015, dix-neuf en 2017 : le Grenoble Street Art Fest prend de l’ampleur au fil des ans. Et ce n’est visiblement pas prêt de s’arrêter au vu de l’ambition affichée par son fondateur Jérôme Catz : inscrire Grenoble comme une place forte du street art en Europe – voire plus ? Une ambition qui prend donc forme édition après édition, modifiant ainsi l’ADN de la ville avec des fresques parfaitement intégrées dans le paysage urbain – comme dans le quartier Championnet, épicentre de la première édition du festival, qui en regorge littéralement, ou comme cet immense renard peint l’an passé sur la façade arrière de la Bibliothèque d’étude et du patrimoine (quartier Chavant) par l’artiste Veks van Hillik, sans doute l’une des œuvres les plus emblématiques du festival.

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Interview | Le mercredi 7 juin débutera la troisième édition du Grenoble Street Art Fest, manifestation qui s’étend chaque année un peu plus dans la ville (cette fois-ci du côté du cours Berriat notamment) et ailleurs même (Fontaine et le campus). Rencontre avec son boss Jérôme Catz, fondateur de la galerie Spacejunk, et rapide tour d’horizon de ce que l’on découvrira jusqu’au 25 juin.

Aurélien Martinez | Mardi 30mai 2017

Depuis 2015, le festival prend un peu plus d’ampleur à chaque édition, dépassant vraiment les frontières de la ville cette année en allant à Fontaine et sur le campus. Vient-on à vous ou c’est le festival qui grandit de lui-même ?Jérome Catz : C'est nous qui allons prospecter, on est très clairement moteur du truc. Mais on sent une envie. Car le travail fait pendant le festival est ensuite exploité culturellement parlant par chaque quartier tout au long de l'année avec des visites scolaires ou des visites tout court. Ça redynamise le territoire : on le voit à la Villeneuve [une partie du festival se déroulait l’an passé dans ce quartier – NDLR], on va le voir à Fontaine…Street art oblige, le festival a lieu dans les rues, mais pas que…Pour faire festival, il faut qu'il se passe quelque chose. Le gros du truc c'est bien sûr la production des œuvres murales qui sont faites pendant les semaines du festival. On essaie ensuite de rythmer le festiv

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ECRANS | de Dominique Farrugia (Fr., 1h33) avec Gilles Lellouche, Louise Bourgoin, Manu Payet…

Vincent Raymond | Lundi 10avril 2017

Delphine (Louise Bourgoin) et Yvan (Gilles Lellouche) divorcent. Fauché, ce dernier revendique les 20% de la demeure familiale qu’il possède, et les occupe, histoire d’avoir en permanence un œil sur son ex. Ce sont leurs enfants, ignorés, qui en auront assez de cette scabreuse situation.Difficile de rire avec, de ou grâce à ce personnage immature exerçant un chantage afin de maintenir son emprise sur la vie privée de son ancienne épouse : ce type de possessivité pathologique et de perversité narcissique aurait davantage sa place dans un thriller. Difficile également de ne pas être écœuré par la vulgarité diffuse dégagée par cet étalage de fric, de jalousie mesquine, de testostérone sati

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ECRANS | de Patrick Mille (Fr, 1h34) avec Alison Wheeler, Vanessa Guide, Margot Bancilhon…

Julien Homère | Mardi 21mars 2017

Après un drame césarisable (Mauvaise Fille), virage à 180° pour l'acteur réalisateur franco-portugais Patrick Mille qui s’essaie à la comédie populaire moderne. Invitées à Rio de Janeiro au mariage de leur amie enceinte Katia, Agathe, Chloé et Lily voient leur séjour virer au cauchemar lorsqu’elles défenestrent accidentellement un homme dans une soirée.Assumant sans gêne sa filiation avec la farce U.S trash (Todd Phillips et ses Very Bad Trip par exemple), Going to Brazil brasse tous ses codes visuels et narratifs, frôlant presque le racolage. On peut déplorer ci et là les facilités des gages gores, certains d’entre eux vus ailleurs en mieux, mais un plaisir sincère s’en dégage. Le "trip" possède un rythme tenu venant de répliques jouissives, larguées par un quatuor d’actrices habité. Naviguant dans les zones risquées de la comédie dramatique avec une certaine aisance, le concept a le mérite d’aller jusqu’au bout de ses ambitions.

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MUSIQUES | Après les notes de Mozart et de Schubert, ce sont celles, ô combien joyeuses et modernes, de Beethoven qui résonneront au musée de Grenoble pour la troisième (...)

Charline Corubolo | Mardi 7février 2017

Après les notes de Mozart et de Schubert, ce sont celles, ô combien joyeuses et modernes, de Beethoven qui résonneront au musée de Grenoble pour la troisième édition de la Folle nuit. Organisée par Musée en musique, association partenaire de l’institution qui coordonne la programmation musicale de l’auditorium, la nuit se transforme en week-end, du 10 au 12 février, forte du succès des précédentes manifestations.Toujours avec cette volonté d’aller à la rencontre d’un compositeur célèbre et d’élargir le public, l’équipe propose 8 concerts entre le vendredi et le samedi pour un moment de symphonie romantique. Aux cordes et aux touches se succéderont le Quatuor Prazak et le Trio Chausson, deux jeunes prodiges Nathanaël Goin et Rémi Geniet, sans oublier le virtuose du piano Abdel Rahman el Bacha. Une communion musicale qui fera vibrer votre conduit auditif avec jouissance, entrecoupée d’interludes musicaux dans le musée pour un Hymne à la joie bienvenu. Une conférence est également prévue le samedi pour tout savoir de « L’intime au sublime », et vous pourrez assister à une Master class de piano réalisée par Abdel Rahman el Bacha le dimanche. Un bel hymne à Beetho

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ARTS | Leur liberté, plastique et discursive, est à l’image de leur engagement : revendicatrice et engagée. Portés par une responsabilité citoyenne brûlante, les artistes qui dévoilent un "Art engagé" à Spacejunk utilisent leur travail pour délivrer des messages acides sur l’état du monde, sans pour autant sacrifier le sens de l’esthétique. En découle une exposition qui tranche dans le vif.

Charline Corubolo | Mardi 20décembre 2016

Dans un numéro hors-série d’août-septembre 2016, Le Monde diplomatique se demandait si les artistes étaient désormais domestiqués ou révoltés. Ceux qui occupent actuellement l’espace de Spacejunk sont assurément révoltés, dans un geste qui allie l’art et la vie. Avec l’exposition Art engagé, le centre d’art grenoblois met en regard six artistes issus de la culture "street" (une philosophie artistique marquée par la contestation) et trouvant dans la rue une visibilité en adéquation avec leurs valeurs.Le changement de terrain opéré en pénétrant dans un "lieu de monstration" ne trahit pourtant pas leurs œuvres ; au contraire, le discours résonne différemment tout en étant inchangé. En délivrant un message humaniste par le prisme d’images stylisées, ces artistes arrivent à investir toutes les surfaces. Mais si le tour de force fonctionne, c’est également grâce à la pertinence de la proposition qui offre une scénographie intelligente, avec une sélection juste.Uppercut plastique

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ECRANS | Le film du street artist Banksy sorti en 2010 est reprogrammé ce jeudi pour une séance spéciale présentée par Jérôme Catz, boss du Grenoble Street Art Fest.

Vincent Raymond | Lundi 20juin 2016

Faites le mur ! n’a rien d’un documentaire convenu – mais venant de Banksy,éminent spécialiste du détournement des signes, codes, symboles et images à travers l’art urbain, on n’en espérait pas moins. Maniant la critique acerbe et le sarcasme caustique à travers ses pochoirs ou interventions (voir sa récente parodie macabre de parc d’attraction, le glaçant Dismaland), l’activiste masqué s’intéresse ici à la trajectoire d’un fan du street art, Thierry Guetta, vidéaste compulsif accroché aux basques des bombeurs, qu’il convainc de se lancer à son tour dans la création artistique. Devenu Mr. Brainwash, le pataud Guetta rencontre un succès insensé : le milieu branchouille étasunien s’emballe pour ses réalisations quelconques, à la naïveté touchante.Chance du débutant, ou absence totale de sens critique, de goût de ce public qui doit sa légitimité à l’épaisseur de son portefeuille ? Banksy tourne cette ascension comme une farce, ridiculisant les emportements d’un “marché” sans aucune prise avec le réel, et les Tri

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Festival | Complexe dans sa définition comme dans sa forme, le street art tend aujourd’hui à se démocratiser tout en étant sujet aux polémiques. À l’occasion du Grenoble Street Art Fest organisé dès le 8 juin par le centre d'art Spacejunk, nous avons laissé de côté ces considérations sémantiques pour sillonner le quartier Championnet afin de découvrir les témoignages urbains de cet art passionnant.

Charline Corubolo | Jeudi 2juin 2016

Si Grenoble est avant tout considérée comme un pôle technologique, elle pourrait également revêtir le sigle de ville street art tant son béton s’efface derrière les marques de cet art urbain couvrant avec humour ou poésie la couleur grisâtre des pavés. Un ADN citadin en perpétuel mouvement, apparu il y a plus de 40 ans à New York avec de "simples" signatures posées de manière vandale sur les wagons des trains. Le tag reflète alors un état d’esprit particulier et ouvre la voie au street art dont l’histoire s’agrémente de nombreuses mutations stylistiques mais aussi discursives.Au début des années 1980, cet art illégal, performatif et éphémère traverse l’océan Atlantique et pose ses bombes en Europe. Les villes se transforment alors en véritable terrain de jeux pour les graffeurs. Malgré les contraintes de réalisation, le graffiti se complexifie et derrière cet acte revendicateur apparaît un besoin d’afficher au nez et à la barbe de chacun une histoire, une esthétique et souvent un message dénonciateur. Une démonstration qui passe par le graff, le pochoir, la sculpture ou même le collage. Une technique déjà apprivoisée dès la fin des années 1960 par Ernest Pignon-Ernest

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ARTS | La deuxième édition du festival initié par le centre d'art Spacejunk aura lieu du mercredi 8 au dimanche 26 juin. On en détaille ici les grandes lignes.

Aurélien Martinez | Mardi 31mai 2016

C’est reparti pour le Grenoble Street Art Fest que Jérôme Catz du centre d’art Spacejunk veut toujours plus grand. Cette deuxième édition a ainsi été rallongée en durée (on est maintenant sur presque trois semaines) et va sortir du quartier Championnet qui l’a vu naître l’an passé – « la fresque de la Villeneuve sera la plus emblématique de cette édition [...] ; on participe au désenclavement des quartiers dit prioritaires ».Un véritable « bon en avant » possible notamment grâce à la Ville de Grenoble qui a considérablement augmenté sa subvention (de 9 000 à 25 000 euros) et joue le jeu de la rue en facilitant le travail des artistes. Une contribution qui n'est pourtant qu’une part du budget total du festival, estimé par Jérôme Catz à quelque 200 000 euros ; budget bouclé grâce au mécénat et aux collaborations mises en place avec divers acteurs privés (échange, prêt…).Sinon, concrètement, pendant ces 18 jours, on pourra voir 45 artistes travailler à l’air libre sur notamment 6 fresques monumentales ou les rencontrer ici et là : lors de conférences, de débats, autour des expos prévues – à SpaceJunk, à l’Ancien musée de peinture… Un lieu éph

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ACTUS | Fresque offerte aux yeux des passants, l’œuvre d'Ernest Pignon-Ernest réalisée sur un des murs de la Bourse du travail à la Villeneuve (Grenoble) se délite année après année. Afin de sauvegarder cette pièce d'importance, le centre d'art lance une opération de financement participatif pour la rénover.

Charline Corubolo | Mardi 10mai 2016

Si Spacejunk fait appel à vous, ce n'est pas pour vous enrôler dans son équipe, mais pour vous faire participer à un projet plus important. Défenseur acharné de l'art urbain, le centre d'art grenoblois s'attaque aujourd'hui à un chantier de grande ampleur : la réfection de la fresque d'Ernest Pignon-Ernest située près de Grand'Place, dans le quartier de la Villeneuve. Considéré comme l'un des pères fondateurs du street art, l'artiste a réalisé cette œuvre en 1979 sur l'un des murs de la Bourse du travail. C'est à la suite d'échanges sur place avec des travailleurs et des habitants que le peintre se lance dans cette composition de 5 mètres de haut pour 14 de long traitant des dangers et des bienfaits du travail, en mêlant peinture et affiches syndicalistes.Presque 40 ans plus tard, l'intégrité de la pièce est en péril, l’enduit servant de support s’effritant. Spacejunk a donc ouvert une campagne de financement participatif, qui se clôture le 25 mai prochain, afin de financer la rénovation. Et à ceux qui ne voient pa

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ACTUS | En complément de la grande interview d’Éric Piolle et Corinne Bernard, zoom sur quatre sujets qui occupent en ce moment l’adjointe aux cultures de la Ville de Grenoble.Par Aurélien Martinez

Aurélien Martinez | Mardi 5avril 2016

Le Ciel / la Belle électriqueLe contexte : Depuis l’arrivée de la Belle électrique en janvier 2015, la Ville repense son maillage de salles de concert. Et souhaite que cette dernière obtienne le prestigieux label "scène de musiques actuelles" avec le Ciel, petite salle située près de la place de Verdun qui se trouve en difficulté aujourd’hui faute à une baisse de subvention de la part de l’État.Corinne Bernard : « Ça y est, on a des bonnes nouvelles ! Au 1er juin, la convention smac sera effective pour les deux lieux, et tout le monde est avec nous – État, région, département. »Sur le Ciel : « La salle est utilisée 220 jours par an, on a 9 studios : il faut qu’on aille encore plus loin sur la répétition et la formation. C’est un lieu en centre-ville qui ne génère aucune nuisance sonore, on peut l’ouvrir H 24 avec un petit peu d’investissement – et c’est prévu. C’est un bijou bien caché : va juste falloir qu’on mette la lumière et qu’on dise que c’e

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ACTUS | Après une première édition d’une dizaine de jours en 2015, le Grenoble street art festival va revenir en juin 2016 pour trois semaines. Et avec un soutien encore plus appuyé de la Ville de Grenoble (+64% de subventions). On fait le point. Aurélien Martinez

Aurélien Martinez | Mardi 29mars 2016

Pour son Grenoble street art festival lancé l’an passé, Jérôme Catz, directeur du centre d’art Spacejunk à l’origine du projet, voit les choses en grand ; en très grand même. « L’idée est vraiment de commencer à l’implanter et d’en faire quelque chose de solide à l’échelle européenne. On veut constituer un patrimoine pérenne pour que les gens se disent : "et si on allait visiter Grenoble non pas parce qu’on est aux pieds des montagnes mais parce qu’il y a des belles œuvres". D’ici la troisième édition, on peut imaginer arriver à un patrimoine d’une quinzaine de murs monumentaux : on pourra venir à Grenoble juste pour voir ça ! »D’où une deuxième édition rallongée (on passe de douze à dix-neuf jours) et qui sortira de l’hypercentre pour aller, par exemple, à la Villeneuve. « On veut faire une version 2 qui soit, par rapport à la version 1, de l’ordre de x5 ou x6. »25 000 euros de la VilleUne ambition qui cadre parfaitement avec les attentes de la municipalité, qui ne se prive d’ail

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ECRANS | S’inspirant de l’affaire de l’Arche de Zoé, Joachim Lafosse confie à un Vincent Lindon vibrant un rôle d’humanitaire exalté prêt à tout pour exfiltrer des orphelins africains. L’année 2016 pourrait bien être aussi faste que la précédente pour le comédien récompensé à Cannes avec “La Loi du marché”.

Vincent Raymond | Mardi 19janvier 2016

Qu’il situe ses histoires dans le cadre intime d’une famille en train de se disloquer (Nue Propriété, À perdre la raison) ou, comme ici, au sein d’un groupe gagné par le doute et miné par les tensions, Joachim Lafosse suit film après film des schémas psychologiques comparables : il décrit des relations excessives, où un dominateur abusif exerce une subjugation dévastatrice sur son entourage. Cette figure charismatique n’est pas toujours animée dès le début d’intentions malveillantes : ainsi, le personnage que joue Lindon dans Les Chevaliers blancs est mû par une mission humanitaire qu’il considère comme supérieure à toute autre considération, toute contingence, y compris la sécurité des membres de son équipe.La poursuite orgueilleuse de son idéal va le faire glisser dans une spirale perverse. Hors de tout manichéisme, Lafosse ne réduit pas ce mentor déviant aux seuls effets de sa malignité : sans chercher à

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ACTUS | Mais pourquoi la Ville de Bourgoin-Jallieu a-t-elle lancé, avec Les Belles journées, un nouveau festival ? Réponses.

Aurélien Martinez | Mardi 8septembre 2015

Les temps actuels sont plutôt à la suppression de certains crédits initialement dédiés à la culture qu’à la création de nouveaux temps forts – et donc de nouvelles lignes budgétaires. L’arrivée des Belles journées à Bourgoin-Jallieu avec, dès sa première édition, une programmation étincelante (mais pas forcément très grand public), questionne. Surtout que ce festival était une promesse de campagne du nouveau maire de droite de cette ville du Nord-Isère : à n’y rien comprendre.Pour en savoir plus, on a donc passé un coup de fil à Marie-Laure Desforges, adjointe à la culture auprès de Vincent Chriqui, qui est d’accord avec notre adjectif : c’est « audacieux » de lancer un énième événement aujourd’hui. Elle explique qu’il s’agit d’un rendez-vous pour les Berjalliens qui arrive en fin de saison des festivals (sans forcément vouloir rivaliser avec les mastodontes voisins) ; mais on comprend rapidement que les visées sont plus larges, notamment lorsque l’on lit l’édito du maire dans le dossier

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ARTS | Depuis mercredi 10 juin, le Grenoble Street Art Festival a envahi la ville entre fresques murales, expositions et animations diverses. Une manifestation qui se veut avant tout « pédagogique », avec une portée artistique dont la réussite se trouve surtout dans les murs de Spacejunk. Charline Corubolo

Charline Corubolo | Vendredi 12juin 2015

Avant même de débuter, la première édition du Grenoble Street Art Festival, organisée par le centre d'art Spacejunk, faisait polémique. Diverses considérations politiques, notamment concernant l'annulation de plusieurs festivals et l’accord d’une subvention à celui-ci par la Ville de Grenoble, étaient au cœur du débat. De notre côté, on attendait surtout de découvrir l'aspect artistique de la manifestation. On a d’abord assisté à l'envahissement progressif (et toujours en cours) de l’espace urbain, notamment du quartier Championnet et du Chorus, espace éphémère le temps du festival, par des fresques murales, dévoilant aux yeux de tous la complexité de cet art et l'impressionnante technique dont font preuve les artistes.Puis il y eut les vernissages des trois expositions phares de l'événement : celle de l'Ancien musée de peinture, celle de la Nunc ! Gallery et celle du centre d’art Spacejunk. Un rendu fidèle à la

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ARTS | Première édition pour le Grenoble street art festival, piloté par Jérôme Catz, boss du centre d’art Spacejunk. On l’a rencontré pour en savoir plus, avant d’aller voir sur place ce que ça donne. Propos recueillis par Aurélien Martinez

Aurélien Martinez | Mardi 9juin 2015

Pourquoi un tel festival ?Jérôme Catz : Parce que c’est important et que ça répond à l’air du temps. Aujourd’hui, on voit du street art de partout, on est bombardés par ça… À Grenoble par exemple, il n’y a pas un rideau de fer qui n’ait pas été tagué. On veut donc essayer de mettre des mots là-dessus, de proposer des temps où les gens vont pouvoir comprendre ce qu’est le street art en matière de mouvement artistique et d’histoire. La vocation du festival est vraiment pédagogique.Avec l’idée de mettre en avant une forme d’art pas encore légitimée comme elle le devrait ?Bien sûr. C’est ce que je défends depuis douze ans avec Spacejunk. Le street art, quand il est né, ne s’appelait pas street art ; il n’y avait pas de nom pour définir ce truc-là. Mais quand Ernest Pignon-Ernest faisait ses premières œuvres en 1966, il faisait déjà du street art ; quand les premiers graffeurs ont retourné la ville de New York, ils en faisaient aussi ! C’est un mouvement qui a donc 50 ans d’histoire et qui s’enrichit toujours, exactement comme l’art contemporain. Il a plein de sous-rubriques, là aussi comme dans l’art

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ARTS | Il y a des termes qui, au fil des siècles, deviennent de plus en plus flous. La notion de frontière est sans nul doute l'un de ces termes, dont les (...)

Charline Corubolo | Mardi 17mars 2015

Il y a des termes qui, au fil des siècles, deviennent de plus en plus flous. La notion de frontière est sans nul doute l'un de ces termes, dont les nouvelles données humaines (géographiques, sociales, virtuelles...) brouillent les pistes. Un nœud sémantique et conceptuel que tente de démêler l'exposition Géopol'Art actuellement visible à la Maison de l'international.Suite à la septième édition du festival de Géopolitique, qui s'est tenu à Grenoble École de Management la semaine dernière, et pour la deuxième année consécutive, le centre d'art Spacejunk s'est associé à la manifestation pour apporter un regard artistique sur les questions soulevées. Les œuvres d'artistes confirmés côtoient celles d'étudiants de l'école supérieure d'art graphique SupCréa, pour un ensemble percutant qui prend souvent le parti d'une frontière séparatiste ou au contraire d'un point d'échange.Goin présente une peinture intitulée Money crosses, people don't qui épingle un système frontalier régi par l'argent quand Manon Coninx et Elise Mail dévoilent une photographie qui révèle les frontières, souvent aberrantes, entre deux lieux sociaux. Les toiles Abstraitota

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ARTS | Amener le street art en galerie est par essence compliqué, cette forme d'expression appartenant à la rue. Il est cependant normal que ces artistes (...)

Charline Corubolo | Mardi 9décembre 2014

Amener le street art en galerie est par essence compliqué, cette forme d'expression appartenant à la rue. Il est cependant normal que ces artistes cherchent une légitimité artistique et souhaitent vivre de leur production. Certaines propositions en galerie sont d'ailleurs intelligentes et cohérentes, dans l'esprit de ce passage entre la rue et le lieu culturel.Nous attendions donc beaucoup de la présentation des œuvres de Goin, dont une des œuvres ornait la couverture de notre Panoram'art en octobre dernier. Le graffeur français commence ainsi à être (re)connu grâce à ses pièces porteuses d'un message fort et d'une qualité plastique percutante. Entre pochoirs, sculptures et installations, il revendique une position tranchée sur notre société contemporaine guidée par un consumérisme outrageux.Une parole louable qui ne colle pourtant pas avec l'exposition présentée à Spacejunk. Dès l'entrée, les murs sont saturés de toiles dénonçant ce système de marques. Cette abondance tombe dans le cercle de cette consommation sociétale dénoncée, rendant le message de l'artiste paradoxal. Certes, une bonne partie des œuvres dévoilent une réelle portée c

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ARTS | Dans le cercle restreint des "street artists" connus et reconnus internationalement pour leur production de qualité, il y a Goin, graffeur français aux (...)

Charline Corubolo | Mardi 30septembre 2014

Dans le cercle restreint des "street artists" connus et reconnus internationalement pour leur production de qualité, il y a Goin, graffeur français aux messages acerbes. Faisant du pochoir sa technique fétiche, Goin décime aux quatre coins du monde ses bombes engagées politiquement et socialement, cherchant à provoquer un électrochoc, à éveiller l'esprit critique du public.Marquées en continu par l'actualité, ses productions tendent à opérer un renversement des schémas préconçus non pour aboutir à une rébellion mais pour établir un monde plus juste. Après avoir fait des murs de la ville de Grenoble sa galerie à ciel ouvert, Goin revient donc à Spacejunk avec une exposition intitulée Bring me the street. Il y aura des pochoirs, et l'on espère certaines des sculptures de l'artiste, dont la portée critique se révèle encore plus forte.Bring me the street, du vendredi 28 novembre au samedi 24 janvier, à Spacejunk

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ECRANS | Ancienne des beaux-arts, ex-Miss météo du Grand Journal sur Canal + récupérée par le cinéma industriel français, Louise Bourgoin s’affirme enfin comme une comédienne libre et accomplie avec "Un beau dimanche" de Nicole Garcia.Christophe Chabert

Christophe Chabert | Mardi 4février 2014

L’histoire est connue mais mérite d’être rappelée : alors qu’elle étudie les beaux-arts à Rennes, celle qui ne s’appelle pas encore Louise Bourgoin se retrouve à jouer les mannequins pour des photos de mode. Ce drôle de mélange entre profondeur et superficialité, approche conceptuelle et glamour sur papier glacé, déterminera la suite de son parcours : animatrice télé sur le câble, puis Miss Météo dans Le Grand Journal de Canal +, où ses prestations marqueront durablement l’exercice au point de devenir l’étalon de toutes celles qui s’y essaieront ensuite. Dans ce cadre a priori rigide, elle utilise ses atours sexy et son naturel éclatant pour en faire des armes de distraction massive, donnant à ses interventions des airs de performances subversives. Sur le plateau, elle n’a peur de rien, ni de la nudité, ni du ridicule, ni des invités en tournée promo (version people) ou en tournée de propagande ( version politique)…«Sur les rotules»C’est justement pour la promo du dernier film de Nicole Garcia, Un beau dimanche, qu’on la rencontre, dans un chalet-restaurant cerné par d’abondantes chut

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ECRANS | De Nicole Garcia (Fr, 1h35) avec Pierre Rochefort, Louise Bourgoin, Déborah François…

Christophe Chabert | Mardi 4février 2014

On connaît désormais si bien le cinéma de Nicole Garcia, et on l’apprécie si peu, que chaque film vient consolider une œuvre dont la cohérence est aussi indéniable que l’absence d’intérêt. Sans surprise, Un beau dimanche regorge de plans où les personnages se figent, le regard pénétré, absorbés par leur tourment, et de dialogues signifiants et sentencieux, psychologisme souligné au feutre noir.Le film repose en partie sur les épaules de Pierre Rochefort, qui doit composer un personnage corseté par cette introversion forcée et une forme de passivité face au monde guère pratique pour discerner ses qualités de comédien. Dans un paradoxe qui rendrait presque l’ensemble mystérieux, on nous raconte comment un homme décide de refuser l’héritage familial, alors que Garcia cherche à offrir son premier grand rôle à l’écran à son propre fils… Cette curiosité ne tient pas longtemps, emportée par un dernier acte où la lutte des classes se résume à un empilement de clichés gênants – la haute bourgeoisie réduite à de grandes demeures, des parties de tennis et des pulls noués autour des épaules.Au milieu de ce film congelé, Louise Bourgoin apporte une rafraîchissante

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ECRANS | D’Axelle Ropert (Fr, 1h42) avec Louise Bourgoin, Laurent Stocker, Cédric Kahn…

Christophe Chabert | Mardi 27août 2013

Critique de cinéma et scénariste des films de Serge Bozon (dont l’exécrable Tip Top, en salles dans deux semaines), Axelle Ropert signe ici son deuxième long après La Famille Wolberg et confirme son projet de cinéaste : refaire les films qu’elle aime en leur enlevant tout ce qui pourrait faire spectacle, comme si les originaux avaient ingurgité un tube de lexomil. Après La Famille Tenenbaum, c’est Faux semblants de Cronenberg qui est ici lointainement remaké, puisqu’on y retrouve deux frères médecins dont la relation à la fois fusionnelle et complémentaire va être fragilisée lorsqu’ils tombent amoureux de la même femme.Plutôt que de jouer la carte de la tragédie, Ropert s’en tient donc à un recto tono émotionnel, sans cris, larmes, rires ou effusions d’aucune sorte. Le film semble avancer sur une ligne droite d’où il ne doit absolument jamais dévier, entraînant tout (dialogues, séquences, jeu des acteurs) vers une platitude absolue. Ce qui, pour la réalisatrice, est sans doute une preuve de radicalité, apparaît en fin de compte, à l’inverse, comme le plus ordinaire du cinéma téléfilmé français !Christophe Chabert

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ECRANS | De Guillaume Nicloux (Fr, 1h54) avec Pauline Étienne, Louise Bourgoin, Isabelle Huppert…

Christophe Chabert | Mercredi 13mars 2013

Pour avoir beaucoup défendu Guillaume Nicloux dans ces colonnes, on sait aussi à quel point les échecs répétés (et souvent injustes) de ses films dans les salles l’ont rendu amer et méfiant. Cette nouvelle adaptation de La Religieuse montre en effet un cinéaste qui, sans mauvais jeu de mots, ne sait plus à quel saint se vouer pour séduire le public, et lorgne ouvertement vers le triomphe de Des hommes et des dieux.Comment expliquer autrement sa quasi-démission dans la mise en scène, qui confond austérité et académisme, à la lisière du téléfilm, embourbée dans l’uniforme grisaille des murs et des habits sacerdotaux, les chuchotements du cloître et le recto tono de la voix off ? Le problème, c’est que si Beauvois affichait une empathie (contestable) pour ses moines, Nicloux doit faire avec l’anticléricalisme du roman de Diderot, qu’il tente de désamorcer jusqu’au contresens.Il faut attendre l’arrivée d’Isabelle Huppert, d’une surprenante drôlerie, pour qu’un peu de folie entre dans le film. Trop tard, car l’encéphalogram

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ARTS | Commissaire de l’exposition Quedarse Ciego actuellement présentée à Going Blind, et co-auteur du livre Paños récemment paru aux éditions Le Dernier Cri, Reno Leplat-Torti nous en dit plus sur l’art méconnu des paños, né au sein des prisons américaines.Propos recueillis par Damien Grimbert

François Cau | Lundi 16janvier 2012

Que sont exactement les paños ?Les paños sont des mouchoirs dessinés par des prisonniers américains - en général d’origine chicano, même si ce n’est plus forcément systématique. C’est une manière pour les détenus, qui ne savent pas toujours écrire, de communiquer avec l’extérieur, que ce soit leur famille, leurs associés, les membres de leur gang...Ils utilisent des mouchoirs comme support parce que c’est ce qu’ils trouvent dans le « package » qu’on leur remet en prison. Et avec le temps, c’est devenu une sorte de tradition.Depuis quand cette tradition existe-t-elle ?Il y a plusieurs hypothèses. La plus probable la ferait remonter au début du siècle dans les prisons mexicaines, après la guerre franco-mexicaine. Elle se serait ensuite diffusée dans les Etats du sud-ouest des Etats-Unis, de la Californie au Texas, puis dans le reste du pays.Avec quoi les détenus dessinent-ils ?C’est variable, mais la plupart du temps, c’est avec un stylo parce que c’est ce qu’il y a de plus simple à se procurer dans l’univers carcéral. Après, on en a vu faits avec du café, de la cire de bougie, tout ce qui per

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ECRANS | De Frédéric Beigbeder (Fr, 1h38) avec Gaspard Proust, Louise Bourgoin, JoeyStarr…

François Cau | Vendredi 13janvier 2012

Écrivain, Frédéric Beigbeder aimait les formules-choc, probablement héritées de son passé de publicitaire. Devenu cinéaste (mais on devrait plutôt dire qu’il s’improvise dans cette fonction), le voici qui tente pathétiquement d’en trouver un équivalent filmique. Solution 1 : faire reprendre par son personnage-alter ego (un médiocre Gaspard Proust dont le jeu bien pauvre consiste à dire son texte en bougeant les bras) les aphorismes lourdingues du roman, dans des intérieurs chics qui doivent valoir l’équivalent d’une vie entière d’un Smicard. Solution 2 : pomper sans vergogne le style Fight club en lui ôtant toute substance (car ce que raconte le film sur l’amour, le couple, les hommes, les femmes et la vie, est au bas mot sans intérêt), comme un défilé fatigant de formats courts télé (Bref n’est pas très loin…) où l’on injecte guests (certaines sont très bien, Lemercier en particulier) et clins d’œil, jusqu’à ce climax cauchemardesque où Louise Bourgoin regarde sur son écran plat Le Grand journal de Canal +. Dur de faire plus bêtement corporate que cette mise en abyme éloquente, où l’on contemple son nombril télévisuel avec satisfaction. L’Amour dure trois ans est, à tous les se

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MUSIQUES | C’est un peu la bonne nouvelle de ce début d’année pour les amateurs de rap « différent ». Figures de proue d’un nouvelle scène hip-hop new-yorkaise en pleine (...)

François Cau | Vendredi 6janvier 2012

C’est un peu la bonne nouvelle de ce début d’année pour les amateurs de rap « différent ». Figures de proue d’un nouvelle scène hip-hop new-yorkaise en pleine effervescence, les trois olibrius de Das Racist viendront nous gratifier de leurs rimes loufoques et de leur attitude déconneuse aux Abattoirs de Bourgoin-Jallieu. Un temps pris pour un simple phénomène viral en raison du succès remporté par leur improbable Combination Pizza Hut and Taco Bell, Himanshu Suri, Ashok Kondabolu et Victor Vazquez ont depuis prouvé, en l’espace de deux mixtapes et d’innombrables prestations live, qu’il y avait du talent, de l’invention, et une bonne dose de dérision acide derrière leur absurdité de façade. Produit par une dream team prestigieuse (El-P, Diplo, Chairlift, Yeasayer… ) et rempli de refrains énigmatiques au possible (« Michael Jackson, un million de dollars, tu vois ce que je veux dire ? »), Relax, leur premier album sorti à l’automne, a d’ailleurs confirmé tout le bien qu’on pensait des lascars. Ne reste plus qu’à les découvrir sur scène !

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ECRANS | De Rémy Bezançon (Fr, 1h50) avec Louise Bourgoin, Pio Marmaï…

François Cau | Jeudi 22septembre 2011

Le Premier jour du reste de ta vie sera-t-il comme un heureux accident dans la carrière de Rémy Bezançon ? Car cet Heureux événement retombe dans les scories de son premier film, Ma vie en l’air, ce mélange d’air du temps branchouille, d’observation sociétale façon magazine féminin et de cynisme médiocre qui glorifie la nullité ordinaire, laissant l’héroïsme et l’altérité dans un hors-champ phobique. Cette chronique d’une maternité comico-dramatique est non seulement très mal écrite (au bout d’une heure, on a déjà le sentiment d’attendre la dernière scène), mais se gargarise d’un déterminisme social qu’on croirait inspiré d’une mauvaise enquête d’opinion. Du coup, Bezançon fait du Bénabar cinématographique : de la vie de couple, il ne retient que les moments merdiques (les engueulades, les lâchetés, les gaps lacaniens en version hi-tech, lui devant ses films et sa Playstation, elle avec ses bouquins et ses cupines) ; de l’enfantement, il souligne les détails bien crados (l’utérus déchiré, puis recousu) ou franchement insupportables (les grands-mères intrusives) ; quant à l’amitié, il la transforme en complicité beauf, y compris au féminin. Dans un monde bien fait, où les

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MUSIQUES | La sixième édition du festival se déroule toujours bien à Bourgoin-Jallieu, et ouvre toujours la voie aux découvertes numériques et électroniques. On en parle (...)

François Cau | Lundi 11avril 2011

La sixième édition du festival se déroule toujours bien à Bourgoin-Jallieu, et ouvre toujours la voie aux découvertes numériques et électroniques. On en parle tardivement (les manifestations se déroulant du 31 mars au 16 avril), mais il faut dire que la soirée la plus envoûtante montre le bout de son nez cette semaine. Le vendredi 15 avril se fait ainsi jour de chance pour les amoureux de l’électro planante et mystérieuse, pour les âmes vendues aux sorciers de la platine flirtant avec d’exotiques mondes méconnus, doux aux oreilles comme ils sont évocateurs pour l’imagination. Oui, on estime que le live de Bonobo est prometteur, d’autant qu’il sera le voisin de Hidden orchestra, également recommandable et recommandé. Les jeudi et samedi n’ont pas à rougir de leur programmation, avec entre autres Undergang et The Young gods. Pour la programmation complète et tous les détails pratiques, référez-vous au site www.electrochoc-festival.com.

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MUSIQUES | Zoom / Éclectique, foisonnante, et souvent passionnante, la programmation de cette 2e édition du festival ElectroChoc ne manque pas de chien. 9 soirées en (...)

| Mercredi 4avril 2007

Zoom / Éclectique, foisonnante, et souvent passionnante, la programmation de cette 2e édition du festival ElectroChoc ne manque pas de chien. 9 soirées en 15 jours, près d’une trentaine d’artistes invités, 11 pays différents représentés… Et au-delà des chiffres, un véritable parti-pris, celui de mettre en avant la frange la plus “scénique” des musiques électroniques, ouverte à toutes les fusions. Entre jungle, dub et jazz pour les fédérateurs combos Sayag Jazz Machine et Cosmik Connection, électro et musiques du monde pour Kamilya Jubran et le projet Electro Bamako de Marc Minelli, rock, techno, et musique industrielle pour la soirée réunissant le grand Alec Empire, Sound Of ZZZ, et El Bäron Brissetti… Mais cessons là l’énumération, pour mettre en avant nos coups de cœur. À commencer par Dr Das, anglo-pakistanais qui a eu la bonne idée de lâcher sa formation initiale en pleine débâcle artistique, Asian Dub Foundation, pour se concentrer sur un projet instrumental autrement prometteur. Ou encore Fedayi Pacha, et son dub électronique ouvertement orientalisant, loin des clichés en cours. On citera encore l’excellente découverte “hip-hop-folk-électro” The John Venture, qui réunit des m

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