By akademiotoelektronik, 09/02/2023

Ces sept manies des passagers qui agacent hôtesses et stewards en avion

Par l’édition du soir

Elle s’appelle Belinda et elle a été hôtesse de l’air sur des vols internationaux. Interrogée par le journal britannique The Daily Mail, elle s’est confiée sur les petites manies des passagers qui l’ont agacée pendant sa carrière. On ne parle pas ici des comportements odieux, mais de ces phrases et gestes anodins sans doute très répandus…

« Combien de temps vont durer les turbulences ? »

Oui, la question est légitime. Mais le personnel de cabine est dans l’incapacité d’y répondre. « J’aimerais pouvoir invoquer les forces de l’univers, mais je ne peux pas influencer le temps qu’il fait autour de l’avion », ironise l’hôtesse de l’air.

C’est certes inconfortable, mais même si vous êtes ballotté dans tous les sens, à condition d’être attaché, vous êtes en sécurité. « Dans l’histoire de l’aviation, aucun crash n’a eu lieu à cause d’une turbulence », rappelle Nicolas Coccolo, pilote sur des avions privés, formateur et ex-pilote militaire.

« Les consignes de sécurité ? Même pas peur »

Ces sept manies des passagers qui agacent hôtesses et stewards en avion

Même si vous êtes un grand voyageur, que vous avez entendu d’innombrable fois les consignes de sécurité, suivez-les quand même. « Ce que vous ignorez peut-être, c’est que le personnel de cabine lui-même participe régulièrement à des exercices de sécurité. » Au cas – peu probable – où une vraie situation d’urgence survient, chaque seconde comptera.

« Comment cela, il n’y a plus de poulet ? »

Vous vouliez manger de la viande. Il n’y en a plus. Il ne reste que du poisson. Râlez, pestez, roulez-vous dans l’allée centrale, ça n’y changera rien. « Nous faisons notre maximum pour satisfaire les passagers. Mais quand il n’y a plus de poulet, il n’y a plus de poulet ! », observe l’hôtesse. Alors acceptez ce petit désagrément avec philosophie.

D’abord parce que le poisson, c’est bon. Et aussi parce que, indique Belinda, « si vous êtes souriants, nous pouvons peut-être vous donner quelque chose qui vient de notre réserve secrète ». Elle ne dit pas ce qu’elle contient, malheureusement.

« Vous n’auriez pas un crayon ? »

Au moment de remplir la fiche de douane, vous réalisez que votre crayon est dans votre valise, au fin fond de la soute. Dommage.

« Nous n’avons pas 300 stylos de rechange », peste l’hôtesse. Prévoyez le vôtre. Ou mieux, prenez-en deux : un pour vous, un pour votre voisin de siège, qui a certainement oublié le sien.

« Je peux m’allonger quelque part ? »

C’est certes désolant, mais sauf à voyager dans une classe supérieure avec un fauteuil qui se transforme en lit presque douillet, la réponse est non. Pourtant, régulièrement, des passagers s’allongent dans les allées. Non seulement c’est sale, mais c’est dangereux.

« Mais où est ma carte d’embarquement ? »

Bien souvent, des passagers n’ont pas leur carte d’embarquement en main. Ils la fourrent au fond d’un sac et n’arrivent pas à la retrouver.

« Comme nous ne voulons pas que vous vous retrouviez à Perth si vous vouliez vous rendre à Paris, nous devons vérifier qui vous êtes et que vous êtes au bon endroit », explique l’hôtesse. Donc la prochaine fois, gardez-la avec vous jusqu’à l’avion.

« Oui, il fait nuit, mais j’ai bien le droit de regarder dehors »

L’avion vole dans la pénombre. Les passagers dorment. Mais pas vous. À travers le hublot, vous regardez, tout en bas, les lumières des villes que vous survolez.

« Le problème, c’est que dès qu’un peu de lumière entrera dans la cabine, ça va réveiller tout le monde. » Il y a un truc tout simple si vous ne dormez pas : votre lumière individuelle, au-dessus de votre tête.

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